LE PRIX DE L'IMMOBILIER COMMENCE A BAISSER
C’est une première depuis 7 ans! Les prix immobiliers des appartements vont baisser en Petite Couronne en ce début d’année, selon les prévisions des notaires du Grand Paris.
Un recul de 1,7% est attendu sur la période allant de février à avril. En fin d’année 2022, c’est à Levallois-Perret (92), Courbevoie (92), à Vincennes (94) ou encore à Neuilly-sur-Seine (92) que les prix ont le plus baissé (sur un an): entre 1,5% et 3%.
Du côté de la grande couronne, c’est une stabilisation des prix qui est à prévoir. La faute à un crédit plus onéreux qui plombe la demande. «La solvabilité des ménages s’est dégradée, particulièrement pour les maisons dont l’engouement semble se terminer», décrypte Me Élodie Frémont, notaire à Paris. Le durcissement des conditions de crédit oblige les acquéreurs à payer plus cher leur crédit ou à baisser leur surface. «Ou à s’éloigner du centre», ajoute Me Thierry Delesalle, notaire à Paris.
Problème: le choix est plus restreint en Île-de-France. Le volume des maisons est certes en fort repli (-19% au quatrième trimestre 2022 par rapport au quatrième trimestre 2021) mais, paradoxalement comme le soulignent les notaires, les prix restent élevés. Ainsi, bien qu’au ralenti, ils ont continué de grimper de 3,3% en fin d’année (contre +5,5% au troisième trimestre 2022). «C’est sans doute parce que l’offre n’est pas assez élevée pour couvrir la demande», suggère Me Guénaël Chalut-Natal, notaire à Moret-sur-Loing (77). Ce ralentissement devrait se poursuivre en ce début d’année mais, il faudra tout de même débourser plus de 366.000 euros en moyenne (+2,3% sur un an) pour s’acheter une maison en Île-de-France.
Le retour des prêts familiaux
Ces prix élevés et ce crédit plus cher ne sont pas sans conséquences pour les acheteurs. «Nous observons le retour de plus en plus fréquent des prêts familiaux et des reconnaissances de dette», souligne Me Frémont. Par ailleurs, les habitants locaux doivent faire face à la concurrence des étrangers dont certains comme les Américains sont de retour. Certes, ils sont ultra-minoritaires en région parisienne (9,2% pour les résidents en Île-de-France et 6,4% pour les résidents à Paris et respectivement de 1% et de 2,8% pour les non-résidents) mais leur budget peut être plus élevé.
Ainsi, les Américains qui sont les acheteurs étrangers résidant hors de France numéro 1 (23%) à Paris, déboursent 825.000 euros (!) pour acquérir un 64 m². Là où le budget médian d’un Français non-résident dans la capitale ne s’élève «qu»’à environ 515.000 euros. Les Libanais (12%) et les Italiens (9%) complètent le podium. En Île-de-France, ce sont les Chinois (15% des achats d’appartements chez les acquéreurs étrangers résidents) et les Portugais (21% des achats de maisons chez les acquéreurs étrangers résidents) qui sont les plus friands de la belle pierre francilienne. Eux résident, en revanche, en France et affichent des budgets qui ne sont pas toujours plus élevés que celui des Français. Les Chinois dépensent 281.000 euros pour acheter un 59 m² contre 280.000 euros pour la moyenne nationale. Les Portugais sont eux moins gourmands que les Français (mais ils achètent beaucoup plus en grande couronne): 297.000 euros pour un 90 m² contre 370.000 euros.
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